La qualité de l’air que l’on respire est un enjeu majeur pour la santé et l’environnement. Directement liées aux activités humaines, la pollution de l’air peut mettre en danger la santé de tous les êtres vivants. C’est ainsi que, le 7 Septembre, le monde célèbre la Journée Internationale de l’air pur. Instituée par la résolution 74/212 de la 52 ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies, cette journée vise à conscientiser le public sur l’impact néfaste de la pollution de l’air.
La question des déchets à Kinshasa, en particulier à Binza Delvaux, est plus qu’une simple préoccupation environnementale. C’est une question de santé publique, de qualité de vie et de respect pour l’environnement. C’est dans ce cadre que, le 7 septembre 2024, la cellule Think Tank de l’Unikin-Upn publie les résultats de ses recherches sur la qualité de l’air dans les environs de cette décharge sauvage. Les résultats seront présentés au cours d’une matinée scientifique devant mettre ensemble décideurs publics, chercheurs et composantes de la société civile.
Selon les organisateurs, cette activité a deux objectifs. Il s’agit, dans un premier temps, de conscientiser les décideurs sur le risque sanitaire et environnemental que représente cette décharge sauvage de Binza-Delvaux pour les populations environnantes. Il sera également question de proposer des solutions.
La décharge sauvage de Binza-Delvaux, casse-tête pour les riverains
En RDC, la mise en place effective des actions sur la qualité de l’air peine à se concrétiser. Pourtant la Constitution règle la question en son article 53. A cela, il faut ajouter Loi N° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.
A Kinshasa, quartier Binza-Delvaux, il s’est créé une décharge de déchets célèbre pour l’odeur nauséabonde qui s’y dégage de jour comme de nuit. Cette situation est insupportable, déclarent la population environnante et les passants. Là dessus, les médecins sont formels : « A cause de l’exposition à ces odeurs, la population peut développer plusieurs maladies »…

Une vue de la décharge sauvage de Binza-Delvaux
En effet, à cause des odeurs qui se dégagent à ce niveau, cette décharge publique est devenue un vrai casse-tête pour les riverains. Ceux-ci ne savent plus où donner de la tête. A côté de cette décharge on trouve une maternité, une école, une paroisse de l’Eglise kimbanguiste… C’est dans ce secteur que les équipes de la cellule THINK TANK UNIKIN-UPN ont mené leurs recherches sur la qualité de l’air ambiant.
A propos de la cellule THINK TANK UNIKIN-UPN
La cellule THINK TANK UNIKIN-UPN est un cadre de recherche et d’actions scientifiques à portée socio-environnementale pour la sauvegarde de l’environnement et l’amélioration de la santé publique en RDC. Celle-ci a été créée par les professeurs Céline Sikulisimwa Pole, de l’Université de Kinshasa et Jean-Pierre Mulumba, de l’École de Télédétection Spatiale de l’Université Pédagogique Nationale.
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A l’actif de la cellule THINK TANK UNIKIN-UPN, une série d’étude sur la qualité de l’environnement dans la ville de Kinshasa. C’est dans ce cadre que les résultats de ces recherches vont être portés à la connaissance du public. La matinée scientifique du 7 septembre sera réalisée en collaboration avec l’Université de Kinshasa, Women in Research & Development (WR&D), l’ONGD FUTURA ENVI 4-WARD ASBL et la CERN-CENCO.
A SUIVRE…